L’humanisme à l’heure de la transition transhumaniste

Pendant que la science triomphe, la religion hurle contre ceux qui jouent à Dieu et certains humanistes baignés de valeurs judéo-chrétiennes s’interrogent sur la manière de se positionner vis-à-vis de cette évolution. Pour ma part, j’estime inéluctable l’avènement du mouvement dans les prochaines décennies. Sans prendre ou non parti en sa faveur, je souhaite avant tout que la société civile puisse se positionner avec un réel libre-arbitre.

Parce que les systèmes de pensée à notre disposition sont caduques pour appréhender les enjeux qui se présentent aujourd’hui à l’humanité, il me semble pertinent de construire une nouvelle philosophie. Il ne s’agit pas d’inventer une nouvelle religion qui imposerait une idéologie et proposerait des contes aidant à donner un sens à la vie, avec interdiction de la questionner. Au contraire, une nouvelle philosophie qui proposerait des réponses inédites sur la place que nous occupons dans un monde en pleine transition transhumaniste et qui inviterait l’intelligence collective à interroger et faire évoluer sans cesse ces propositions métaphysiques.